Isabelle M. Day

Parfois je me souviens
Comment tout a commencé
Comment j’ai pris la plume
Comme on se prend la main

Parfois je change de vie
Parfois, je fais semblant
Car parfois ça m’ennuie…
Alors parfois je mens.

C’est comme ça.

Comme ça que je m’en vais
Que parfois je m’envole
Que parfois je m’endors
Sans jamais me retourner

Et quand je me réveille,
Quand j’ouvre enfin les yeux
La chance me sourit
Je t’en fais profiter un peu

Et puis…

Soudain tu me regardes
Tu te demandes encore pourquoi
Je te réponds la nuit, debout,
Ca fait réfléchir…

Ainsi, j’écris du cœur
Ou bien je crie en toutes lettres
Et parfois je m’enivre tant,
Qu’après souvent je m’en veux.

Parfois j’ai perdu les questions
Parfois y’a pas de solution
Parfois on m’a pris pour un fou,
Souvent on m’a pris pour un con

Parfois je n’ai pas les réponses
Pour gommer la douleur
Même si pourtant j’aurais voulu
Jouer aux rayons de couleur

Quand je relie tes mots,
Ce sont tes maux qui me lient
Cœur a cœur et peau à peau
Peu à peu, mots après maux…

Parfois, je me nourris de toi,
Et je me sens plus riche.
Oui parfois je suis fort
Quand j’oublie d’être triste

Car parfois je m’en moque
Car parfois je m’en fuis
Parfois je suffoque
Parfois je t’envie
Parfois je grelotte
Parfois je m’emporte

Et parfois ça met des heures
À se poser sur le papier.

Mais parfois je m’en fous
Et parfois je m’en fuis
Parfois je suffoque
Parfois je t’envie
Parfois je grelotte
Parfois je m’emporte

Mais fais encore un effort
Il faudra bien que l’on s’en sorte.

Parfois j’ai si peur,
Si peu de confiance
En moi

Parfois je ne suis plus très bien
Non je ne sais plus très bien
Ou je vais, où je vais…

Et puis ça me revient
Comment j’ai pris la fuite
Comment j’ai pris le train
Au lieu de rester sur le quai

Alors tu me souris
Alors je te regarde
Alors je te respire…
Et encore je t’aime